Vendanges au château, juste pour le plaisir !

En tout début d’après-midi, les amateurs se comptaient sur les doigts de la main. Il faut dire que la météo laissait à désirer. Il avait bien plu la veille et le temps restait  plus que maussade. Une petite poignée de courageux ont pourtant ouvert le bal !

Sécateur en main, seau de l’autre, il faut déjà se caler sur les pentes boueuses particulièrement glissantes ! Pas évident …

Sportif cette année

Une fois l’équilibre grossièrement assuré, le 2e défi est de bloquer le seau.  Pas question qu’il se renverse et dévale la pente ! Et une fois le 1er cep récolté, le challenge est de parvenir jusqu’au suivant. C’est sportif cette année et plus d’un se  rattrapent in extrémiste au tuteur. Les plus lourds réussissent même à l’emporter dans leur glissade.

Tête en bas

En récompense, les grains du raisin blanc (le chardonnay) sont délicatement sucrés et les vendangeurs ne se gênent pas pour le déguster. Le raisin noir (le gamay) est un peu plus acidulé.

Océane plonge sous les feuilles, tête en bas pour vérifier qu’elle n’a rien oublié. La posture est comique.  Les mines sont appliquées. Il y a de la concentration dans l’air… Parvenus en haut de son rang, le plaisir des adultes est de couper assis mais ce n’est possible que pour le dernier cep…

21 ans plus tard

Les premiers pieds ont été plantés en 1990. 21 ans après, la tradition est bien installée.

Au fur et à mesure, les gens se joignent à la petite équipe de vendangeurs du début. Les 900 pieds trouvent cueilleurs …

Jamais de pluie !

Les vendanges au château se font en dilettante, sans effort, juste pour le plaisir. Et en plus, comme l’affirme Jacques Grasser, adjoint chargé du patrimoine historique, il ne pleut jamais pour les vendanges ! Il semblerait que ça se vérifie…

Après l’effort, il y a bien sûr le réconfort et la dégustation du jus de raison. 350 litres sont pressés. Heureusement les promeneurs en profitent aussi !

 

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