Ce week-end, pour les 20 ans de la Sainte Fleur, Épinal et Golbey déclarent leur fleur ! “Ces quelques fleurs, c’est un peu de bonheur partagé“, déclare Nicole Merlino, une niçoise vosgienne à l’origine de l’événement. Il suffit juste d’admirer ces compositions colorées, de humer les fragrances qui se mêlent et de se laisser porter par ces harmonies pour le plaisir des yeux et le bonheur des sens.
Dans les Vosges, on sait encore apprécier la beauté naturelle. Nicole Merlino a vécu le 14 juillet à Nice. “J’ai réalisé que je pourrai ne plus être là”, explique-t-elle. Alors encore plus qu’avant, elle a décidé de ne pas passer à coté des plaisirs de la vie et de les apprécier à leur juste valeur.
Toute une filière embarquée
C’est ce qu’elle essaie d’orchestrer en impulsant cette fête des fleurs où se retrouve toute une filière, pour partager avec des habitants, la beauté des fleurs, l’art de les assembler, de créer des compositions qu’on ne se lasse pas de contempler. L’imagination fait loi, les petites mains harmonisent et les bouquets s’exposent originaux, modernes, contrastes de volumes et de couleurs.
Épinal et Golbey toujours au Rendez-vous !
Cette année, il y moins de roses et plus de glaïeuls, les compostions s’élèvent et s’étirent. Une image d’Antonio Garcia immortalise cet élan. Et même le petit crachin n’a pas empêché le défilé de mode, où les égéries ont présenté leur modèle pieds nus et court vêtues ! Bien sûr, il y a moins de moyens, les piliers de la fête se font plus rares, mais l’esprit demeure. Ceux qui restent, portent cette fête à bras le corps, parce que si les grandes villes ont capitulé, Épinal et Golbey , elles, résistent !
