Bihr – L’affaire renvoyée au 14 octobre

Ce matin, la cour d’appel de Nancy a renvoyé le jugement de l’affaire Bihr au 14 octobre. Elle plaidera sur la recevabilité de l’appel du procureur d’Épinal, qui souhaite prendre en compte la volonté de reprise de la corderie Mesnard. Une quarantaine de salariés avait fait le déplacement à Nancy.

« C’est très positif, se réjouit Ralph Blindauer, avocat des salariés. Nous gagnons du temps et pendant ce temps là, les discussions peuvent se poursuivre entre Benoit Halbout de la société Halpack (à qui le tribunal de commerce a attribué les lignes de production du feuillards) et la corderie Mesnard intéressée principalement par la production de corde agricole ».

2 sociétés sur les rangs

Rappelons que la société Halpack est à Rambervillers et que les machines auraient dû être déménagées. La société s’est engagée pour la reprise de 26 salariés.

La corderie Mesnard n’avait pas bouclé son financement à la date limite de dépôt des dossiers. Mais elle propose de reprendre l’entreprise sur le site d’Uriménil avec 40 salariés au départ, puis de monter en puissance jusqu’à 60 à 90 salariés à 27 mois d’activité. Elle dirige 2 autres corderies, une dans le Nord et une à Saumur.

Vers un accord Halpack-Mesnard ?

L’idée serait de parvenir à un accord entre les deux entreprises, pour que le site puisse continuer à vivre, qu’un maximum de salariés retrouve leur emploi et que le savoir-faire reste sur place.

« La dernière proposition de Benoit Halbout serait de laisser les machines du feuillards sur place, commente l’avocat. Pour l’instant, ça coince encore beaucoup, mais ça évolue. Il y a l’espoir que chacun mette de l’huile dans les rouages et que l’on parvienne à un modus vivendi entre Benoit Halbout et Olivier Jacquemard de la société Mesnard, pour exploiter le feuillard sur place et redémarrer l’entreprise. On s’approche petit à petit du but. On n’a jamais été si proche de la solution, mais tout est fragile et peut encore s’effondrer ».

Des concessions…pour reprendre la fabrication

Apparemment, Benoit Halbout joue le jeu de l’avenir du territoire en acceptant d’importantes concessions. Il reste à trouver un système viable qui satisfasse les 2 entrepreneurs, puisque leurs activités sont complémentaires et qui permettent à l’entreprise de reprendre la fabrication sur le site.

Médiation des pouvoirs publics ?

L’espoir est bien là, il reste un mois pour imaginer LA solution et les pouvoirs publics pourront peut-être jouer les médiateurs et proposer l’engrenage qui coince encore aujourd’hui.

Mais pour les salariés, peut importe les accords, le principal est que la production reparte !

http://www.actu88.fr/bihr-pot-de-fer-contre-pot-de-terre-surtout-le-dernier-espoir-dhommes-et-de-femmes/

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