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Élevages – Il faut sauver la vosgienne !

Une race solide et équilibrée, mais moins “vache à lait” (200l en moins/j) que la Montbéliarde. C’est pourquoi elle a moins de succès. Les éleveurs convaincus veulent sauver la race. Pour ça, il faut valoriser le lait en le transformant sur place. Ils étudient la mise en place d’une fruitière. Le conseil général et la chambre d’agriculture soutiennent l’initiative.

Il y a 70 fois moins de vosgiennes que de Montbéliardes”, déplorent les éleveurs. Le département soutient la race. En 2014, il  a pris en charge 50% des frais d’insémination en race pure. 40 000€ ont été attribués à cette action. Près de 1200 vaches ont été inséminées en 2013. 360 éleveurs sont concernés.

Elle a un lait équilibré, mais produit moins

La vosgienne est une vache solide, une marcheuse qui a des sabots résistants et qui s’épuise moins au cours des reproductions. Mais elle donne 200l de moins par jour, que ce que produit la Montbéliarde. “Par contre, son lait est équilibré, défend Lionel Vaxelaire, éleveur, on n’a pas besoin de retirer la crème pour faire du fromage“.

Le département veut sauver sa race

La prime au lait pour race menacée est de 50€ pour la vosgienne, alors qu’au niveau européen, elle est de 200€ par bête. Christian Poncelet était prêt à financer une compensation, pour inciter les agriculteurs qui ont des élevages mixtes à préférer la Vosgienne. “Mais on lui a dit qu’il était hors la loi et qu’on lui tomberait dessus !”, regrette Jérôme Mathieu, président de la FDSEA.

Il faudra de la valeur ajoutée

Pour convaincre les éleveurs de faire le pas, il va falloir compenser le manque de rentabilité par de la valeur ajoutée. Le projet de fruitière peut y répondre avec la création de nouveaux fromages au lait de vosgienne, mais sa réussite va dépendre de l’engagement des éleveurs mixtes à passer à des cheptels de race pure vosgienne.”Si on ne trouve pas de valorisation, la race vosgienne s’éteindra“, alertent Jérôme Mathieu et Bruno Arnould, président du syndicat des vosgiennes.

La fruitière pourrait fonctionner

L’étude subventionnée par le Conseil général (9000€ ) et par la chambre d’agriculture (16000€),  montre que le projet peut fonctionner. Il faudra y mettre environ 2M€. “Mais sa réussite dépendra de l’investissement des éleveurs et du soutien des collectivités“, insiste Jérôme Mathieu. A ce jour, seule une trentaine d’éleveurs sont en cheptel 100% vosgiennes.

Sauvez la vosgienne

Il faudra aussi mobiliser les laiteries et sécuriser la production en contractualisant avec des industriels du secteur”. Mais c’est le prix à payer, pour que les touristes puissent voir des vaches de race vosgienne dans le massif et manger des fromages d’ici. Pour voir la vie en Vosges, sauvez la vosgienne !

 

 

 

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