Ils sont neuf lycéens passionnés puisqu’ils sont en sections audiovisuelles. Ils ont l’habitude des critères d’esthétisme, mais pourtant, Jessica Ravuz, présidente du jury, avoue que la tâche n’a pas été simple. Ils y sont parvenus. Ils ont attribué leur prix. Une expérience qu’ils n’oublieront pas.
Plongés dans l’univers du Fantastique, ils auraient aimé faire des rencontres de réalisateurs, de producteurs, d’acteurs. Ils ont baigné dans ce milieu, en ont perçu les effluves, mais n’ont en réalité pas vraiment eu le temps d’échanger vraiment avec les vedettes présentes.
Carrément scotchés à nos fauteuils
Ils ont avalé les films en série, blottis au fond de leur siège, essayant d’en saisir toutes les subtilités. “C’était intéressant parce qu’on a trouvé là un panel de tout ce qui se fait dans le genre. Nous n’étions pas forcément des habitués du genre et pour certains films, on était carrément scotchés à nos fauteuils”, confie Jessica Ravuz. Ils ont eu leur dose d’adrénaline, elle le confirme. Les émotions se sont bousculées, imposées et au final, ils étaient fort divisés. Aïe !
Nous discutions des films tout le temps et partout
“Nous discutions tout le temps pour essayer d’avancer, à l’hôtel, aux déjeuners, dès le lever”, raconte-t-elle. Passionnés … mais divisés ! ” Très vite, 3 à 4 films s’imposaient comme d’excellents films qu’on les aime ou pas. 2 à 3 nous ont semblé moyens et certains ne nous ont pas avoir la consistance nécessaire”.
Une palette d’émotions concentrées
Finalement après des discussions argumentées énergiques, ils ont voté et rempli leur mission. Ce sera “The autopsy of Jane doe” pour son intrique, son originalité et son esthétisme. Ils n’auront pas passé beaucoup de temps en dehors des salles, mais seront passés par toute la palette des émotions, des frayeurs, du rire, de l’angoisse, de l’intérêt, du rejet…
Une plongée dans les dérèglements qui interpelle
Ils auront vécu presque en huit clos pendant 5 jours, auront dû partager leurs sentiments profonds à travers tous ses échanges et se connaissent aujourd’hui bien mieux qu’après une année de scolarité. Ils ont également découvert toute une diversité de messages, ont réfléchi sur les dérèglements de l’âme humaine, à la culpabilité, à la limite entre réel et délire. Ils ont pu approcher la diversité des mises en scène, la richesse des éclairages. C’est une expérience intense qu’ils ne sont pas près d’oublier !
