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SICOVAD – La retraite a sonné pour Alain Roussey

A 65 ans, Alain Roussey quitte le Sicovad après 18 ans à la direction de cette structure, une carrière de 43 ans et des résultats reconnus. Ses collègues sont venus nombreux lui souhaiter bon vent mercredi à l’Espace cours.

Alain Roussey est arrivé au SICOVAD en 1995, tout comme son président Benoît Jourdain. Ils ont constitué un tandem qui a fonctionné et duré. « Avec des personnalités et des caractères assez différents, nous avons pu attester d’une réelle complémentarité –voire d’une complicité-, qui ne s’est jamais démentie », se félicite Benoît Jourdain.

Le président du SICOVAD rend hommage au talent de gestionnaire de son directeur. Une aventure qui avait démarré avec une vraie pression il y a 18 ans. « Le budget que nous venons de voter avec un excédent de plus de 2M€, des investissements record très largement autofinancés et une baisse des impôts, nous obligent à nous souvenir que 18 ans en arrière, nous cherchions à combler un trou de 20 MF ! ».

Bon gestionnaire et manager

A sa prise de poste, Alain Roussey découvre un gouffre financier. Il commence ses premiers mois avec un contrôle de la Cour régionale des comptes.  Ca met dans l’ambiance ! « Face à cet imbroglio financier et à l’animosité ouverte de la secrétaire générale, je me suis vraiment demandé si je devais rester », se souvient-il. Ce sont les agents qui le confortent dans le poste. « J’ai tout de suite compris qu’ils étaient tous prêts à s’investir totalement pour que les choses changent ».

Blocage des investissements, il faut faire des miracles avec l’existant, mais tout le monde s’y met. « J’ai été exigeant avec l’encadrement, la maitrise et les agents. Ils ont fait de véritables prouesses et n’ont pas compté leur temps chaque fois que c’était nécessaire ».

Force de proposition

En 18 ans, les effectifs sont passés de 28 à 112 agents, sans compter les 20 ou 30 personnes des associations d’insertion. « Un résultat que nous pouvons constater quotidiennement par un taux élevé de satisfaction de la population, un personnel impliqué, un climat social très satisfaisant », apprécie Benoît Jourdain.

En 1995, il n’y avait aucune déchetterie, aujourd’hui le Sicovad en gère 12. En 1995, il n’y avait pas de  collectes sélectives,  elle est mise en place en 2001. « Vous avez toujours su être force de proposition pour moderniser le Sicovad, poursuit  le président. Vous avez su affirmer une réelle opiniâtreté pour convaincre élus et collaborateurs de la nécessité d’évoluer. Une opiniâtreté qui trouvera sa plus belle manifestation dans les nouveaux locaux en construction à La Voivre ».

Il a fait tourner la boutique et fédéré les agents

Pendant 18 ans, Alain Roussey fait tourner la boutique de main de maître. En 18 ans, 68 nouvelles communes ont rejoint le SICOVAD

« Nous avons multiplié les nouveaux services et contenu les coûts. En 1996, année de notre 1er budget, le taux était de 10,3 %. En 2013,  il est de 10,4 %. Les objectifs que nous nous étions fixés en 1995, sont en passe d’être atteints. Chacun s’accorde à dire que le SICOVAD est devenu, aujourd’hui, un syndicat de collecte exemplaire. Nos bons résultats sont le fruit de notre travail à tous. Et pour moi, c’est un vrai motif de satisfaction d’avoir réussi à fédérer l’ensemble des agents sur des objectifs d’excellence », avoue Alain Roussey.

Le relais à Christian Portigliatti

Depuis le 1er février, Christian PORTIGLIATTI, qui lui succèdera dès jeudi, travaille avec Alain Roussey au passage du relais. « J’ai pu apprécier vos grandes qualités d’écoute, encourage le sortant. Nos modes de managements présentent des similitudes et cela doit rassurer les agents qui se posent des questions sur le fonctionnement futur du SICOVAD. Je pars avec le sentiment d’avoir accompli la mission qui m’avait été confiée. »« Je vous assure que le souvenir du travail accompli ici n’est pas prêt de s’estomper », conclut le président.

B.Boulay

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