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Plaine – Les attaques de loup, c’est insupportable !

Franck Duval vient de subir une nouvelle attaque du loup. La détresse déborde. Invivable, insupportable ! Ce sont les éleveurs qui trouvent les bêtes attaquées. Ils évoquent les scènes de carnage et ce sont encore à eux d’euthanasier les bêtes. Ils ne veulent plus de cette peur qui leur ronge les entrailles quand ils vont aux pâtures ! Il lance un SOS à l’administration : Gérez le loup !

Piégez-le, prélevez-le, faites ce que vous voulez mais je ne veux plus de loup ! Qu’ils ne viennent plus s’attaquer à mes bêtes parce que je ne le supporte plus et que je ne peux plus faire mon métier ! “, s’enflamme Franck Duval.

4 attaques en 5 semaines

En 5 semaines, c’est la 4e attaque ! Il a perdu 15 brebis et 2 sont blessées. 4 fois en un peu plus d’un mois, ce n’est pas vivable. Il ne veut plus se réveiller la nuit en se disant qu’il devrait aller vérifier si le loup n’est pas venu. Il ne veut plus pleurer en découvrant le carnage. Ils ne veut plus trouver ses brebis qui agonisent et être obligés de les euthanasier ! “Ce n’est pas pour ça que je suis éleveur“. La colère lui sort par les “naseaux” … “Mais faites quelque chose bon sang !”. Il n’en peut plus d’exaspération !

En système herbager, les moutons sont en pâture !

Il fonctionne sur un système d’élevage herbager. C’est à dire que les brebis devraient être au maximum en pâturage. Les rentrer ne donne plus la même qualité de viande ni de lait et remet en cause l’équilibre de l’élevage, parce qu’il faudra acheter du fourrage et des aliments.  Quant à protéger, il veut bien le faire, mais il sait que ça ne sert à rien.”Dans le Sud, ils ont tout essayé et rien ne fonctionne, remarque-t-il. Il y a un mieux quelques semaines le temps que le loup s’adapte et puis tout recommence”.

L’électrification ne sert à rien

On nous demande de remettre une électrification, un fil bas et un fil haut, explique-t-il. On va le faire mais je suis tout seul sur l’exploitation. Qui va s’occuper de mes bêtes pendant que je pose le fil en dehors de la cloture donc chez le voisin et s’il veut bien ? Ça coûte cher même si 80% du matériel est pris en charge, il reste la main d’oeuvre et l’entretien. C’est un gros chantier et l’électrification est un échec dans le Sud”.

Que l’administration gère le loup mais on n’en veut plus !

Quand j’essaie de comprendre, il s’énerve. “Mais laissez-moi parler !”. Les mots s’échappent dans un débit rapide. Le trop plein se répand. “La parade que nous propose l’administration n’est pas efficace. Qu’ils gèrent le problème et nous débarrassent de ce loup. Qu’ils le mettent ailleurs, qu’ils en fassent ce qu’ils veulent mais ce n’est pas à nous de nous battre contre un prédateur. Je ne suis pas un meurtrier ! Je n’ai pas à ne pas dormir pour défendre mes brebis. Je vis comment si je dois guetter les attaques ? Les associations défendent le loup mais elles ne vivent pas ce qu’on vit !”.

Un problème qui prend de l’ampleur

Le problème prend de l’ampleur sur les Vosges. Les maires de la communauté de communes de Neufchâteau vont transmettre une pétition et les éleveurs sont en train d’en constituer une autre en complément. “Je ne souhaite à personne de vivre ce qu’on vit même pas à mon pire ennemi !”, conclut-il.

 

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