Santé– Un scénario privilégié pour le projet commun Épinal-Remiremont
Les centres hospitaliers d’Epinal et de Remiremont doivent travailler à une organisation coordonnée et efficiente, ce fameux « projet médical commun ». Lors du dernier comité de pilotage, un scénario privilégié a été proposé. Les 2 hôpitaux ont 2 mois pour en analyser toutes les retombées.
Le 10 janvier, le 3ème COPIL « resserré » composé des 2 présidents des conseils de Surveillance, du directeur, des 2 présidents de CME, du président du Conseil départemental des Vosges ainsi que des 2Députés concernés s’est réuni pour travailler à un projet commun imposé par la situation financière particulièrement dégradée des 2 établissements.
Un scénario privilégié
En août dernier, un consultant externe (EY-ADOPALE) a été choisi pour analyser « l’efficience médico-économique » des 2 établissements. Ce consultant proposait ce jour des scénarii de réorganisation de l’offre de santé. Un scénario a été privilégié.
Un partenariat public/privé pour la maternité
Il préconise un partage et une coordination effective de l’activité de chirurgie et de médecine publique, en développant des équipes communes sur les différentes disciplines. Il s’attache également à construire un partenariat public/privé sur le pôle mère-enfant d’Épinal et les activités de la maternité à Remiremont. Enfin, il veut renforcer les coordinations avec le CHU de Nancy afin de consolider les ressources médicales et l’attractivité des 2 établissements vosgiens .
2 mois pour une offre opérationnelle
Les hôpitaux ont 2 mois pour en faire une analyse financière et organisationnelle approfondie. Elle devra déboucher sur une vision opérationnelle des actions à inscrire dans le futur contrat de performance signé entre les 2 établissements et l’ARS à la fin du 1er trimestre 2018. Le prochain Comité de pilotage prévu en mars/avril 2018 validera les actions proposées, qui devront redresser la trajectoire financière des 2 Centres Hospitaliers.
La démarche présentée à la Ministre le 31 janvier
La démarche sera présentée au cabinet de la ministre le 31 janvier prochain dans le cadre d’une rencontre qui réunira les parlementaires et le directeur général de l’ARS.