Sécurité – Souriez, vous êtes filmés !

Le système de vidéosurveillance de la ville de Saint-Dié a été remis en état en 2014. En 2015, s’y ajoute une caméra nomade et un système de fibres optiques va relier le système municipal au réseau de police, pour que les brigades puissent avoir les images en direct s’il se passe si quelque chose est douteux.

La ville de Saint-Dié dispose de 3 sortes de caméras, les 25 caméras pour la surveillance sur voie publique, 91 pour la protection des bâtiments communaux et 1 caméra nomade.

4 secteurs autorisés

Pour la caméra nomade, qui est soumise à une autorisation du préfet, nous avons fait la demande pour pouvoir la mettre sur 4 secteurs différents, explique Bruno Toussaint, 1er adjoint au maire. Nous la mettrons pour la surveillance lors de manifestations, sur certains secteurs quand on s’aperçoit qu’il y a des problèmes de trafic ou de sécurité ou sur demande de la police nationale”.

Une salle de surveillance 24hsur 24h

Une salle de surveillance est installée. Les images y sont contrôlées 24h sur 24h par 6 personnels municipales formées qui se relaient. “En 2014, nous avons eu 30 demandes de la Police nationale avec 90% d’élucidation des affaires grâce à ces images. Il y a une très bonne collaboration entre la police municipale et la police nationale à Saint-Dié“, poursuit le 1er adjoint.

Pour calmer la petite délinquance

Le système était vétuste. Nous avons commencé par le remettre en état, puis nous avons voulu expliquer à la population son utilité et celle de la caméra nomade pour la protection des populations. Elle n’est pas là pour fliquer, mais surtout pour calmer la petite délinquance”.

Surtout en centre ville

Les images sont archivées 15 jours. “Les premières caméras sur la voie publique dataient d’il y a 20 ans, observe Bruno Toussaint. Le système est aujourd’hui performant. La majorité des caméras sont en cente ville. Dans les 3 quartiers, il n’y en a que 5″.

Images en direct chez la Police quand il se passe quelque chose

La prochaine étape est en cours. Il s’agit de relier par fibre optique, la salle de contrôle municipale à celle de la police nationale, pour que la personnel puisse envoyer sur leurs écrans, les images qui demandent une intervention. Cette liaison devrait être opérationnelle en juillet.

 

 

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