Sicovad -15 familles d’accueil pour des poules !

Les 15 familles retenues étaient venues au Sicovad hier soir, chercher leurs 2 poules et un package soin et nourriture complémentaire. Les poulaillers avaient de l’avance. Ils ont été installés chez elles en août. Il y avait de l’excitation dans l’air et autant chez les parents que chez les enfants, on avait hâte de commencer l’expérience !

Comme pour le Smd (syndicat mixte des déchets), le Sicovad met en place cette expérimentation. 2 poules en échange d’une pesée quotidienne des déchets détournés des poubelles pendant 3 à 4 mois. Le projet a enthousiasmé plein de familles. 160 candidatures reçues pour 15 familles retenues, mais ce n’est que partie remise.

Un panel de familles

Le Pôle d’équilibre territorial et rural d’Épinal (ex Pays d’Épinal étendu) et la communauté de communes de la Vôge vers les rives de la Moselle ont cherché à établir un panel sur le territoire. Les critères ont pris en compte lelieu d’habitation. La moitié des familles retenues ont un composters, l’autre moitié, non. Puis ce sont des critères sociologiques, avec des enfants ou sans, actifs ou retraités, avec un grand jardin ou un petit, en ville ou à la campagne.

150kg de déchets en moins par habitant et par an

“Ces 2 poules devraient consommer 150kg/an, soit l’équivalent de la poubelle d’un foyer sans enfant) et il n’y a pas de nuisance avec des poules”, plaisante Benoit Jourdain, président du Sicovad. L’objectif est de diminuer les quantités de déchets de 80kg /hab/an.

Poulaillers en hêtre made in Vosges

Les poulaillers ont été conçus par des ingénieurs de l’ENSTIB (école nationale supérieure du bois), co,struit avec du hêtre local par une entreprise d’insertion Acti’Sov installée à Monthureux-sur-Saône et les poules rousses ou noires viennent d’un élevage de Dounoux. Du 100% made in Vosges.

Tous excités par l’impatience

Léo saute partout en disant qu’il ne veut pas de poule, excité comme un criquet, mais il n’arrête pas d’aller jeter un oeil sur celles qui sont installées dans la pelouse. Émilie, Romain et leurs enfants Léo et Lilou habite Frémifontaine et ils attendent avec impatience de remmener leurs poules.

De bons gâteaux avec nos oeufs

La nourrice a des poules et Léo est sensibilisé par l’école à la biodiversité et l’environnement, explique Émilie Frenner, la maman. Jusque-là, nous n’avions pas d’animaux. On se réjouit de pouvoir soigner nos poules avec les enfants, réduire nos déchets et faire de bons gâteaux avec nos oeufs”. Ils ont acheté leur maison il y a quelques années et se sentent prêts pour passer à une étape suivante de la vie à la campagne. Les familles ont toutes un petit guide mode d’emploi.

Apprendre le respect de l’environnement

Les enfants tournicotent. Ils sont pressés de commencer l’aventure avec “leurs” poules. Même excitation chez Aude et Jérémy. Esteban, 5 ans cabriole partout, Ambre, 4 ans ouvre de grands yeux et Tibalt 7 mois, gazouille dans le kangourou. Aude est en formation d’ingénieur écologue. Évidemment, l’environnement a sa place à la maison !

Les fondamentaux de la vie

Mes parents avaient des poules et des lapins et j’ai ce souvenir dans mon enfance. On a une grosse envie de s’occuper de ces animaux, d’aller ramasser les oeufs avec les enfants et de faire des crêpes avec nos oeufs. Ça permet de redécouvrir les fondamentaux de la vie et c’est formidable de participer à cette expérience !”.

Les bons gestes du tri naturellement

Ils ont 2 composteurs et pensent que les déchets vont être rediriger mais de tout façon, il restait les restes de nourriture qui ne pouvait pas aller dans le composteur et qui ira aux poules ! Des nouveaux gestes de tri que les enfants apprendront naturellement…

 

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