SOREPLA – Un sursis de 6 mois

2e affaire ce jeudi matin au Tribunal de commerce, le cas de Sorepla de Neufchâteau. La procédure de sauvegarde en cours depuis 1 an, est prolongée de 6 mois jusqu’au 30 avril 2014, mais au prix de 20 licenciements. Une audience intermédiaire aura lieu le 28 novembre et la direction devrait y apporter les éléments de son Businees plan.

Installée à Neufchâteau depuis1991, l’entreprise récupère les plastiques ménagers et les transforme en bouteilles. Elle emploie 90 salariés. En sauvegarde depuis octobre 2012, l’entreprise devait ce matin valider auprès du Tribunal de commerce, le plan social qui prévoit le licenciement de 20 d’entre eux.

20 licenciements

Plan social que la CGT conteste. Elle entend déposer une contestation officielle par l’intermédiaire d’une avocate rémoise. “Nous trouvons contradictoire de licencier 20 personnes alors que ce matin même, on faisait encore des heures supplémentaires, explique Thierry Valentin, délégué CGT, qui entend défendre les postes menacés, avant qu’ils ne soient sortis de l’entreprise. Pourquoi les licenciements portent-ils tous sur des postes d’employés, alors que nous avons deux directions adjointes ?

Des salariés très inquiets

Une vingtaine de salariés s’était déplacés pour manifester leurs inquiétudes. Les salariés redoutaient la liquidation, puisque la sauvegarde court jusqu’au 30 octobre et que l’entreprise accuse encore un déficit. “L’entreprise perd 300 000€ par mois sur 1,7M€ de chiffre d’affaires alors que l’objectif est à 2M€”. Les salariés ne comprennent pas plus pourquoi les dépenses de réception et de déplacements de l’encadrement ne sont pas diminuées quand la survie de l’usine est en jeu. Ils aimeraient avoir connaissance du Business plan et du calendrier.

Sauvegarde prolongée de 6 mois

La sauvegarde est prolongée 6 mois jusqu’au 30 avril, avec une audience fixée le 28 novembre, pour vérifier que les 20 licenciements permettent d’enclencher la remontée.

Mi figues mi raisins, les salariés se disent soulagés de poursuivre leur activité, mais ils vont devoir affronter le licenciement de 20 d’entre eux.

Échéance repoussée

Pour cette entreprise, l’échéance n’est que repoussée et l’épée de Damoclès toujours au dessus de leur tête. « La situation n ‘est pas à prendre à la légère », déplore Thierry Valentin, délégué CGT représentant du personnel. “On a rencontré le maire, Simon Leclerc et le député Christian Franqueville, mais pour l’instant, nous n’avons eu aucun soutien”, regrette-t-il, mais les délégués sont décidés à insister en renouvelant leur demande d’aide.

Leur passage le 28 novembre au Tribunal de commerce suivant celui de MVM, les 2 entreprises envisagent de se mobiliser ensemble.

 

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