Épinal – Incendie dans la cité Tschupp
L’alerte est donnée à 13h58. Le feu a pris dans un appartement au 51, de la Cité Tschupp. Il y a un fort dégagement de fumée. Les habitants de l’appartement ont eu le réflexe de fermer la porte de la pièce avant de sortir. Il n’y a pas de blessés.
Le feu a pris dans la chambre de la maman au 2e étage. D’après un ami de la famille, “la petite demoiselle”, qui n’était pas à l’école pour les activités périscolaires, -Elle avait ping-pong, mais la maman avait préféré la garder parce qu’elle était tombée et s’était abîmée le menton-, s’est amusée à allumer une bougie anti tabac, que la maman avait achetée hier pour absorber les odeurs de tabac dans la maison.
Une bougie anti-tabac a mis le feu
“La fillette l’a mise sous le lit pour se cacher un peu et l’a allumée, raconte son frère, qui n’était pas non plus à l’école. La flamme a gagné la latte du sommier et s’est propagé au séchoir. Les habits ont fondu et ça provoqué un fort dégagement de fumée. Le plafond a commencé à faire des bruits de craquèlement”. Du coup, l’ami a fermé la porte et fait sortir tout le monde.
Les habitants ont pu sortir à temps
Il y avait 4 enfants présents sur les 6. Les pompiers ont confirmé que personne n’avait été incommodé par les fumées. Les 15 pompiers des Centres d’Épinal et Golbey ont rapidement maîtrisé le feu. Les techniciens ERDF et GRDF étaient sur place pour couper les alimentations et vérifier l’état des réseaux.
Les voisins témoins
La soeur aînée est arrivée vers 15h de son travail, affolée, vérifiant qu’aucun des enfants n’avait eu à souffrir de ce qu’il s’était passé. Les enfants étaient soulagés de retrouver leur chatte, mais le chaton était introuvable. Les voisins sont dehors et suivent les allées et venues. Tout le monde se connait dans ce petit lotissement.
Une famille suivie par les services sociaux
Mais la famille semblent avoir des difficultés avec ses voisins, qui lui reprochent de laisser les enfants trop livrés à eux-mêmes. “C’est dangereux, commentent-ils. On les a déjà récupérés au bord de la Moselle et quand on essaie d’en parler, la mère s’énerve et nous insulte. L’organisme logeur est au courant”. La famille est suivie par les services sociaux.
