Prud’hommes – Délibéré le 9 novembre pour les 22 ex-salariés du Groupe Windhurst-Parisot

Aujourd’hui, 22 ex-salariés de MVM assignaient leur ancien employeur pour discrimination. Ils estiment ne pas avoir bénéficié du même traitement que les salariés de Clestra, une autre entreprise du groupe. Ils demandent des dommages et intérêts. Une discrimination que récuse le Groupe. Délibéré le 9 novembre.

“306 000€ pour 102 salariés, c’est peu au regard des moyens du groupe“, dénonce Maître Xavier Médeau, un spécialiste de ces questions. Il conteste les moyens mis dans la procédure de licenciement pas en rapport avec les moyens d’un tel groupe et le reclassement qui n’aurait pas répondu aux attentes.

Des différences de traitement entre les entreprises d’un même groupe

En face, l’avocat du Groupe, Maître Hubert De Frémont proteste :  “Le PSE correspond aux moyens du Groupe à cette période et des postes de reclassement à l’étranger ou à Saint-Loup -sur-Semouse ont été proposés à tous les salariés licenciés”. Évidemment, tout le monde n’est pas prêt à partir à l’étranger ou à faire 2h30 de trajet chaque jour sur du long terme. Le verdict sera donné le 9 novembre.

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