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Centre de tri de Vaudoncourt – Plus qu’une seule combattante !

Les salariés du Centre de tri de Vaudoncourt avaient décidé de protester contre la reconstruction du Centre de tri à Razimont. Cette décision oblige 50% des salariés à choisir le chômage. Pourtant, samedi, seule Nadine Aubry était  face au Centre de tri accompagnée de 2 camarades CGT.

Est-ce le pont de la Pentecôte ? Ou l’impression que tout est joué ? Qu’il n’y a plus rien à faire ? Toujours est-il que seule Nadine Aubry, était au Rendez-vous, seule résistante à tenter de faire changer les choses. Elle fait depuis un an les allers retours au Centre de tri de La Chapelle-Saint-Luc, où elle a été affectée en attendant la reconstruction. Elle était rentrée du matin même à 7h.

Reconstruit à Razimont

Le Centre de tri de Vaudoncourt a brûlé le 28 juin 2013. La direction avait demandé des efforts de mobilité provisoires le temps que le centre soit reconstruit. Le permis a été déposé et accordé mais en janvier, les salariés ont appris qu’il se ferait en fait à Razimont.

Les salariés abandonnent le provisoire qui dure

Aujourd’hui, les salariés abandonnent au fur et à mesure ces déplacements sur les centres de La Chapelle Saint-Luc près de Troyes dans l’Aube (177 km) ou de Villers-la-Montagne en Meurthe-et-Moselle(186km). Il ne reste plus que 5 personnes sur chacun des sites. Parce qu’être éloigné à long terme de sa famille ne peut pas durer !

Razimont ou le licenciement

Chaque salarié a eu un entretien individuel pour  faire son choix : soit garder son poste sur le nouveau centre à Razimont (57km), soit être licencié simplement, un licenciement individuel économique. 50% estiment ne pas avoir la possibilité de suivre l’entreprise. Sur 38 salariés, 10 ont négocié une rupture conventionnelle ou ont été en fin de Contrat à durée déterminée.

50% au chômage

14 seront donc bientôt au chômage. Ils toucheront 57% du SMIC pendant 2 ans puis ce sera le RSA (revenu de solidarité active). Les 14 autres devront déménager ou faire les trajets pour travailler sur Razimont.

Garder les emplois sur la Plaine

Une réunion à la préfecture en avril, laissait penser que les acteurs étaient prêts à défendre ce Centre de tri sur le secteur de la Plaine déjà bien secouée par les pertes d’emploi, mais à ce jour, Benoit Jourdain, président du Syndicat mixte de traitement des déchets, penche pour une prolongation d’un contrat très avantageux pour lui. Le contrat actuel peut être reconduit  jusqu’en 2018.

La donne a changé

Les élections municipales ont également changé la donne. Le député Christian Franqueville défendait le projet d’une reprise par la Communauté de communes de Bulgnéville, pour maintenir les emplois sur la Plaine et fournir en matière première à l’usine SOREPLA de Neufchâteau, elle-même en grosse difficulté. Mais il a  perdu la présidence au profit de Christian Prévost,.  Et lui n’a pas la même conviction !

Plus de volonté politique

Il semble que ce samedi les salariés ne croient plus beaucoup qu’ils pourront faire le poids face à des lobbys. Mais Rémy Demangeon, délégué CGT, regrette que les pouvoirs publics n’aient pas fait une vraie étude pour connaître les besoins de traitement des déchets sur l’Ouest vosgien. “Nous voulons qu’ils prennent conscience de ce qu’ils provoquent en n’agissant pas“.

http://www.actu88.fr/centre-de-tri-de-vaudoncourt-une-reunion-en-prefecture-pour-parler-avenir/

 

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