Fleurissement – Épinal voit rouge !

57000 plantes annuelles réparties en 330 variétés ont été plantées par les jardiniers de la Ville pour le fleurissement de l’été. Les plans de volume, harmonie de couleurs et de feuillages sont en réflexion depuis un an. Cette année, c’est le rouge qui fait son show, associé à du orange, des touches de gris et de pourpre.

Le fleurissement d’été a été pensé autour du thème du bois. Le service du cadre de vie a travaillé avec l’Enstib. Les étudiants ont conçu 18 structures. Certaines mettent en avant l’Imagerie d’Épinal, d’autres mettent en scène des abris à insectes. Et les bacs en bois s’habillent cette année, de couleurs gaies et lumineuses , lilas ou vert anis.

De plus en plus durables

Les aménagements paysagers saisonniers du port et les ronds-points  « Ferme de l’obus » (Plateau de la Justice) et carrefour de Golbey (rues d’Épinal, de la Moselle, du Général Leclerc et avenue de la Fontenelle) sont retravaillés avec une association de plantes pérennes et de fleurissement saisonnier. De plus en plus, les aménagements sont durables et moins exigeants en intervention humaine.

Faire autant avec moins

Épinal affiche un slogan : “Ma ville, je la préfère nature”. Depuis plusieurs années, le mode de fleurissement est repensé pour réduire le coût, tout en gardant l’effet. Le nombre de plantes utilisées à l’année est passé de 530 000 en 1987 à 140 000 plantes aujourd’hui. “La volonté de la ville est de poursuivre ses efforts d’embellissement en travaillant sur la diversification du fleurissement et des aménagements paysagers, sur la qualité et l’originalité des réalisations, avec un mode d’entretien plus respectueux de l’environnement et plus favorable à la biodiversité urbaine”.

Près du zéro phyto

La ville a réduit de 80% l’utilisation des produits phytosanitaires depuis 2010. La ville entretient toujours ses espaces mais elle le fait avec un rendu plus naturel. Il faut rappeler que les pesticides seront totalement interdits au sein des collectivités à partir du 1er janvier 2017 (tolérés sur terrains sportifs et cimetières) et interdits pour les particuliers à partir du 1er janvier 2019. Alors faites des élevages de coccinelles pour avaler les pucerons !

Fauche tardive

Autre technique, la fauche tardive, qui n’est effectuée que lorsque toutes les floraisons sont terminées et qu’elles ont bien alimenté les insectes pollinisateurs. “Grâce aux dix hectares de fauche tardive (51 sites), une flore spontanée et peu gourmande en eau s’installe naturellement au bout de quelques années”. Ces surfaces non fauchées favorisent le développement de la biodiversité en ville.

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