Social – Même en été, pouvez-vous laisser Yoni et ses 2 enfants à la rue ?

Yoni vit à Saint-Dié avec ses 2 enfants depuis 3 ans et demi. Le petit dernier est né en mars 2014 dans cette même ville et la famille est parfaitement bien intégrée ! Lundi, ils seront à la rue … Mais rien ne bouge. Le Collectif 88 de soutien aux Sans papiers appelle à un rassemblement de soutien lundi 31 août à 16h devant la sous-préfecture de St-Dié.

Née à Dakar au Sénégal, Yoni N’DOYE a 37 ans et vit à Saint-Dié depuis 2012. Son mari a quitté la famille sans donner signe de vie fin 2013. Depuis, elle vit seule avec ses deux enfants, Aïssatou née le 6.08.2011 à Bergame en Italie et Mohamed né le 24.03.2014 à Saint-Dié.

Lundi, Yoni et ses enfants sont à la rue !

En janvier 2014, Yoni a fait une demande en préfecture pour un titre de séjour en France, sans succès. Soutenue par le Collectif 88 de soutien aux Sans-papiers, elle vient de renouveler sa démarche auprès du préfet des Vosges,  avec une demande d’hébergement d’urgence car les amis qui l’hébergeaient, quittent la région le 31 août. Yoni et ses deux enfants sont à la rue à partir de lundi !

Chacun se renvoie la balle

Ni le 115, ni l’administration, ni le CCAS, ni les services sociaux ne veulent s’engager, chacun se renvoie la balle et rien n’aboutit, déplore Jean-Louis Didelot. Il est important que cette famille reste à Saint-Dié, Aïssatou entre en moyenne section à l’école maternelle du quartier et Yoni bénéficie d’un suivi médical à l’hôpital, pour soigner une hépatite B”.

Yoni est parfaitement  intégrée

Yoni a montré une réelle volonté d’adaptation. Cette maman a à coeur que ses enfants maîtrisent la langue française, comme c’est le cas pour elle-même. Elle a aussi en tête, l’image de son père né français en 1924, qui a combattu pour libérer la France et l’Europe en 1944/45.

Yoni doit rester à Saint-Dié

Trois ans et demi vécus à Saint-Dié, c’est assez pour avoir tissé des liens avec nombre de Déodatiens. “Yoni et ses enfants Aïssatou et Mohamed doivent rester en France, à Saint-Dié ! Un trait de plume administratif ne saurait annuler tout ce qui s’est construit. Faisons en sorte que cela n’arrive pas !”, défend le collectif, qui invite chacun à faire preuve de solidarité et à soutenir Yoni et ses enfants lundi à 16h devant la sous-préfecture de St-Dié.

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