Ils ont choisi l’apprentissage, et vous ?
La chambre des métiers lance avec Vosges télévision, 40 mini portraits de jeunes en apprentissage, pour donner à d’autres, l’envie de s’y investir. Une passion ? L’envie de vous tremper dans le bain, l’apprentissage est pour vous. Et 80% ont un emploi en sortant de formation, un argument imparable ! Le 1er portrait ce soir à 17h58.
“L’apprentissage souffre d’une image négative“, reconnaît Pascal Kneuss, président de la Chambre de métier. Pourtant, l’apprentissage peut mener à des niveaux supérieurs et même à un niveau d’ingénieur. “Il y a des possibilités de formation et d’emplois qui sont boudés” déplore Isabelle Molin, chargée de communication de la Chambre de métier.
Opération séduction
Donc pour sensibiliser les jeunes, les familles et les chefs d’entreprise, la chambre des métiers lance une opération séduction avec Vosges Télévision. 40 portraits de jeunes apprentis en situation, seront diffusés les semaines paires du 17 mars au 27 juin. Une action qui entre dans le cadre de la semaine nationale de l’artisanat.
Un emploi au bout
La banque populaire en témoigne. Elle accueille des jeunes en alternance et place 60% d’entre eux à la sortie. “En 2013, le taux de placement était même de 63%“, se félicite Mireille Wetz, directrice de secteur d’exploitation Vosges. “Il s’agit de montrer que les postes dans les entreprises vosgiennes sont attractifs“, complète Cyrille Thierry, Chargé de communication de la Chambre de commerce et d’industrie, qui s’est rattaché à l’opération.
Le contact avec le terrain
Jessy Genay, Maëlle Rouch et Axel Barrois sont là pour en témoigner. ils ont enregistré un portrait qui sera diffusé dans cette série. Jessy Genay, 24 ans a commencé par un CAP Maçonnerie avec les Compagnons, puis il a fait un tour de France des monuments historiques à Nimes avant de faire un brevet professionnel à Arches. Il vient d’être embauché comme responsable de chantier chez Aubry Frères à Rochesson. Il commence demain. “L’alternance, c’est pratique, argumente-t-il. On apprend sur le tas. On teste la théorie sur le terrain. On apprend les normes et on voit tout de suite l’application de ce qu’on a appris en théorie”.
Une longueur d’avance
Maëlle Rouch, 21 ans, est passée d’un DUT commerce à l’esthétisme. “Je me suis aperçue que ce qui me plaisait vraiment, c’était le conseil aux clients et m’occuper des personnes”. Elle a repris un CAP esthétisme “pour avoir les bases du métier” et elle a choisi l’alternance “pour avoir toutes les facettes du métier. L’école pour des filières créatives ne suffit pas. Avec l’alternance, j’ai une longueur d’avance“. Elle veut poursuivre avec un brevet professionnel.
Un salaire
Enfin Axel Barrois, 23 ans, termine les témoignages. Il est dans le bois et a commencé par un CAP ébéniste, a poursuivi par un Bac pro bois et matériaux et vise un master Marketing et vente. “L’alternance est la meilleur façon d’apprendre et d’acquérir un Savoir faire“. Il met en évidence un autre aspect, l’intérêt d’avoir un salaire pour payer son loyer et ses frais. “J‘ai dû prendre une chambre pour être prêt de mon entreprise Fibex services et il me fallait de quoi la financer”. L’entreprise semble bien décidée à l’embaucher à la fin de sa formation.
Chef d’entreprise, un jour
Tous les 3 se disent qu’un jour, il pourrait bien être chef d’entreprise … “C’est une vraie possibilité dans l’artisanat”, acquiesce Pascal Kneuss. en attendant, les apprentis parlent “de vivre leur passion, d’être dans le métier et dans l’action“. Ils en connaissent les avantages et les inconvénients, puisqu’ils le vivent chaque jour de la période en entreprise. Ils s’adaptent continuellement et sont habitués aux relations avec les collègues. Pour le chef d’entreprise qui les accueille, l’alternance permet de les former aux méthodes spécifiques de l’entreprise et leur permet d’acquérir une polyvalence.
De plus en plus d’adultes en réorientation
On trouve de plus en plus d’adultes en réorientation, qui après avoir galéré, se penche sur le secteur de l’artisanat. Cette année scolaire, 1400 apprentis sont en formation dans l’artisanat, dont 890 en première année.